Cadre légal de la profession

La dentisterie équine est une profession très encadrée ; les compétences requises et les actes admis sont nommément listés dans les textes.

Les gestes autorisés pour le dentiste équin sont les nivellements dentaires, les retraits de coiffes ainsi que les avulsions de dents de loup et dents de cochon.

Le dentiste équin doit par ailleurs, pour être autorisé à exercer, justifier d’un titre délivré par un organisme de formation agréé, être assuré en responsabilité professionnelle, être conventionné avec l’ordre national des vétérinaires et suivre une formation de perfectionnement annuelle.

Le dentiste équin est formé en anatomie de la tête, physiologies digestive et dentaire, a une bonne connaissance relative aux affections dentaires et aux techniques chirurgicales permettant de les soigner sans pour autant les pratiquer (actes relevant du vétérinaire).

Le dentiste a également une bonne connaissance relative à l’hygiène et à l’état sanitaire des équidés et en matière de prévention de la dissémination d’une épizootie.

Le dentiste équin s’engage par ailleurs à respecter des principes éthiques et déontologiques comprenant notamment le respect de l’animal, un devoir de conseil auprès du détenteur de l’équidé, son orientation si nécessaire vers un vétérinaire (pathologie nécessitant un traitement curatif, douleurs au soin, …), un devoir de discrétion et de collaboration avec les autres professionnels autant que de besoin.

La réglementation actuelle française ne permet pas l’usage de sédatifs  par le praticien dentaire ; seul le vétérinaire est habilité à administrer une sédation.